Te souviens-tu, quand, inquiète
Tu cherchais la preuve de mon amour ?
Te souviens-tu de ma langue qui te répète
Que cette preuve
Je te la raconterai un jour...
La preuve n’est point un Tadj Mahal
Dédié à une lointaine princesse ou reine
La preuve n’est pas un bijou en or
Un précieux métal
Que je peux t’offrir sans peine
La preuve c'était nos regards
Qui, furtifs, se croisaient tour à tour
La preuve c'était tous mes retards
Accumulés en me rendant à mes cours
La preuve c’était ce chocolat noir
Que tu aimais
Et que je glissais dans ta bouche
C’était ces chuchotements matin et soir
Pour te dire de jolis mots
Pour te déclarer mon amour.